Le cirque de Récusset - vallée de la Maronne

Le buron du Roc de Labro, restauré én 2009 et doté d'une espace scénographique, offre une vue exceptionnelle sur la haute vallée de la Maronne et le village de Récusset. Le cirque qu'on appelle familièrement le cirque de Récusset se compose en fait de deux cirques : celui d'Impramau, dominé par le Puy Mary et le Roc des Ombres, puis celui des 7 Fontaines, sur lequel veille le Puy Violent et le Roc Brin. Le cirque de Récusset est classé Espace Naturel Sensible.

Accès : depuis le col de Néronne (via Salers, Le Falgoux ou le Pas-de-Peyrol) ou depuis Saint-Paul-de-Salers (depuis Saint-Martin-Valmeroux)


Le buron du Roc de Labro


Le village de Récusset


La vallée de la Maronne


Vaches salers de la COPTASA


Quand on dit que la salers est une race rustique, on oublie de préciser que c'est une spécialiste de l'escalade !


Le Puy Violent depuis le bédélat du buron du Roc de Labro


Buron du Roc de Labro : le bédélat


Splendide cirque de Récusset


Récusset et le Puy Violent (à droite)


Vers Salers et Saint-Paul-de-Salers...




Le buron du Roc de Labro






Au rez-de-chaussée, la cave et la fromagerie du buron, qui accueille désormais une animation sonore


Quittons ce lieu magique et chargé d'histoire !


Mademoiselle tire la langue aux visiteurs


"...Pendant que sa collègue fait preuve d'une extrême curiosité"


Récusset, point de départ de plusieurs sentiers de randonnée : le Puy Violent, GR400, le buron du Roc de Labro, le sentier du petit pâtre, le sentier floristique "sur les pentes du pré dansant"...


Le Puy Violent


Sur le sentier du petit pâtre...




Le buron du Roc de Labro, sous le col de Néronne




Le Puy Violent


Un arc-en-ciel après l'averse...

Magnifique Qu'il est beau ce département

Antonio qu'appelles-tu bédelat ? Car je n'ai jamais vu un bédelat aussi confortable ....

La COPTASA n'a pas de troupeaux... ce sont les éleveurs qui placent des troupeaux sur les terrains de la COPTASA. La COPTASA est gestionnaire de foncier.

Sinon ton reportage est bien, pour un temps de novembre c'est bien.

Pour la COPTASA on est d'accord, c'est juste que je n'ai pas bien formulé la chose.

Par bédélat j'entends la partie supérieure du buron où se trouvaient les veaux et où dormaient les buronniers (parfois, ils avaient meme une pièce indépendante...).

Oui OK ... car là il s'agit d'un buron à étage puisuq'il est construit à contre-pente. J'avais lu (et constaté sur le terrain) que le bédélat était le lieu où étaient rassemblés les veaux, la nuit notamment pour qu'ils n'importunent pas les mères. Souvent un enclos mobile à proximité même du buron. Donc par définition le bédélat était extérieur.

Est-ce que c'est précisé pour ce buron ? Je n'y suis pas allé je ne peux donc pas en dire plus si ce n'est que ça m'étonne que les buronniers dorment avec les veaux. J'imagine plus qu'il s'agit de la pièce de repos et le rez-de-chaussée étant réservé à la fabrication du fromage et au lieu de vie.

Je connais le buron du Griou où là les choses sont bien définies : le corps face à l'est : lieu de vie et fabrication avec la cave qui s'enfonce dans la pente et le retour au nord abritant les porcs, avec un enclos. Les veaux étant parqués à l'extérieur dans un enclos tournant pour assurer la fumure de la parcelle. A l'étage une sorte de grenier pour du foin ou du matériel.

Bergisel a écrit:

par définition le bédélat était extérieur.

Est-ce que c'est précisé pour ce buron ? Je n'y suis pas allé je ne peux donc pas en dire plus si ce n'est que ça m'étonne que les buronniers dorment avec les veaux. J'imagine plus qu'il s'agit de la pièce de repos et le rez-de-chaussée étant réservé à la fabrication du fromage et au lieu de vie.

J'imagine que la définition du bédélat évolue au fil des années, mais je confirme qu'il s'agit de l'endroit où sont "stockés" les veaux, toujours à "l'étage", mais tous les burons n'avaient pas de bédélat, d'où ton scepticisme.

A la base, les buronniers se reposaient bien avec les veaux dans le bédélat Le besoin de confort les a incité à mieux aménager les lieux et à avoir une pièce indépendante, soit à l'étage, soit au rez-de-chaussée et plus récemment, le bédélat s'est parfois équipé d'un coin cuisine / lieu de vie

Je ne mets pas en doute ce que tu avances, tu as dû le lire sur place ... Je connais quelques burons dont celui du Griou, tous dépourvus d'étage, si ce n'est un grenier servant de remise, les veaux étaient "logés" systématiquement à l'extérieur comme je l'ai indiqué. Les seuls aniaux qui avaient droit à un abri étaient les porcs qui eux étaient nourris avec le petit lait.

ah mais que..........................
de tous temps il en a eté ainsi........................
ceux qui avaient les moyens.........................
et ceux qui vivaient avec leurs betes,
et.............
ne pas oublier que,
sur les plateaux d'estives.........................
y fait parfois pas chaud, y a souvent du vent,

alors,
a l'endroit ou etaient garées les betes .....................
pour la nuit ou pour la traite,
ceux qui avaient les moyens......................
installaient de grands panneaux faits de planches minces.....................
de "ridars" ou un nom approchant,
tout comme les clotures provisoires............................
epoque benie ou n'existait ni le galvanisé ni le credit agricole..............................
sortes de barrieres en bois, dont les pieds taillés en pointe..........
s'enfoncaient dans le sol, " des clydes" attachées l'une apres l'autre.....................
histoire de filtrer l'air et d'eviter la fuite des animaux,

Tu as tout à fait raison Gilma ! Oui des claies... d'ailleurs on en voit souvent stockées en attente. Elles sont toujours plus ou moins maintenant en galvanisé. C'est quand même plus léger, facilement transportable aevc la fourche du tracteur. Mais c'est vrai que c'est bien moins esthétique.

J'apporte une précision sur le bédelat : je suis allé à la source et les buronniers, quand il faisait froid, avaient tendance à aller dormir avec les veaux dans le bédelat qui pouvait être une petite étable attenante aux loges des porcs, les animaux leur apportant de la chaleur, système qu'on retrouve dans les fermes-blocs.

Superbes photos !

Merci benoit !

Concernant les clydes, je n'avais pas pensé à sa double fonction. En effet c'est un bon moyen de lutter contre le vent Z'étaient pas cons les ancêtres !!

non!! non !! surtout pas la clide ou clyde..........................
car se proteger du vent avec ce truc a claire voie................

deux metres cinquante de long,
un metre vingt de haut,
deux montants en hetre ou frene,
et trois ou quatres traverses de dix centimetres de large.........................
ca laisse quand meme de la place pour les courants d'air,

oui je pense ... aussi

avant.............................
on, (moi) fabriquait des clydes en bois,
on les reparait,pour trois francs six sous,
maintenant,
je les detord et je les ressoude a l'oeil............................................
puisque deja payées au marchand de materiel agricole,

avant c'etait bio degradable.............................
finissant parfois dans la cheminée, sous une poilée de champignons,
maintenant..........................
une fois bien escagassées.........................
elles trainent de ci de la,
sorte d'arete de poisson rouillée...........................
en compagnie de divers ustensiles et materiel agricole........................
non pas tordu et cassé par l'usure du temps........................
mais usiné avec force par un tracteur agressif et musclé,

Des photos prise en Aout 2013 sur le sentier du petit pâtre

Belles photos estivales. Et informations instructives.

Aout 2014, le sentier floristique "sur les pentes du pré dansant"























Buron du Roc de Labro








Récusset

Merci pour ces photos. Un coin sympa.

Oui c'est vraiment une vallée magnifique qui était méconnue et qui est désormais mise en valeur grâce à deux sentiers d'interprétation et un buron "mis en lumière".

Mic, qu'as-tu pensé de l'animation sonore au "rez-de-chaussée" du buron ?

j'ai bien aimé. je trouve ça sympa de faire ça dans le buron avec quelques photos.

Oui au moins le matériel audio est à l'abri (même si ça doit geler l'hiver !)

Surtout on a fait appel à des vrais "acteurs" de la vie pastorale cantalienne. Comme à la Font-Sainte (St-Hippolyte), sur le sentier d'interprétation.

j'ai une petite vidéo. je vais la mettre

un extrait

J'aime beaucoup la musique d'accompagnement aussi ! Avec les voix et aussi les violons, de mémoire ?